Sujet au stress, que faire ?
Si nous stressons trop et pendant longtemps, nous pouvons souffrir de fatigue surrénalienne. Les glandes surrénales responsable de la production de cortisol ne peuvent tout simplement pas soutenir leur production. Le cortisol étant impliqué dans de nombreux processus vitaux dans le corps, il a notamment comme rôle de fournir au cerveau un apport en énergie suffisant pour faire face au stress.
Il intervient notamment dans la régulation de la tension artérielle, de la fonction cardiovasculaire, de la fonction immunitaire.
Ce qu’il faut savoir c’est que les glandes surrénales fatiguées ont un certain nombre d’effets négatifs.
Mécanisme (physiologique) du stress sur le corps.
Lorsque survient un stimulus ( ton exceptionnellement sévère, faire face à un évènement nouveau, etc.), il se produit d’abord une brève période de choc (les jambes molles, ou les poils des bras qui se hérissent, une montée d’adrenaline), puis l’organisme se met instinctivement en mode de mobilisation générale. Surtout contrôlés et régulés par le système nerveux et les glandes endocrines, ces mécanismes de réactions en chaîne comprennent deux phases, parfois trois.
1 / La phase d'alarme du stress.
Le’s go ! A la vitesse de l’éclair les glandes surrénales libèrent de l’adrénaline et d’autres hormones afin que le corps soit en état de réagir immédiatement.
De fait, les perceptions, la force musculaire et les réflexes sont temporairement décuplés, nous sommes en quelques sortes des humains augmentés à ce moment là.
C’est la célèbre « fight or flight response », un état de très grande vigilance où il s’agit de décider si on va fuir la situation ou l’affronter (en l’occurrence, votre esprit fonctionne à 100 km/heure).
2 / La phase de résistance du stress.
Après quelques minutes, plusieurs autres mécanismes se mettent en place, l’organisme libère de nouvelles hormones, dont les endorphines, le cortisol, la dopamine et la sérotonine.
Tout cela dans le but d’entreprendre les actions appropriées, combattre ou fuir.
Normalement, ces deux premières phases sont bénéfiques.
D’une part, les réactions de stress agissent comme stimulant pour l’organisme afin qu’il mobilise le maximum de ses ressources et réagisse à la situation. D’autre part, le simple fait de se mettre en mode actif rétablit l’équilibre des hormones dans le sang.
Une fois l’événement réglé , la réaction de détente s’enclenche et le corps ressent de la fatigue; après une période de repos, l’organisme retourne à son métabolisme habituel.
Mais...
Mais si la situation stressante dure trop longtemps sans que la personne puisse la régler, ou qu’elle se reproduit trop souvent pour les capacités de la personne, ou encore si le système nerveux ne peut plus mettre fin à la phase de résistance (notamment chez les personnes anxieuses), l’organisme entre tôt ou tard dans une troisième phase : la phase d’épuisement.
3 / La phase d'épuisement du stress.
Les mécanismes de réaction fonctionnent tout le temps « à plein régime ». L’organisme s’épuise, certains organes ou systèmes s’affaiblissent ou se relâchent. À la limite, et dans des situations extrêmes, le stress continu entraîne la mort.
Un haut niveau d’hormones de stress dans le sang, même en situation « normale », est un indice de l’état de stress dans lequel se trouve l’organisme.
Parlons un peu des glandes surrénales et de leurs rôle dans l'apparition du stress.
Les glandes surrénales reposent comme de petits chapeaux sur les reins et sont des usines d’hormones qui, entre autres, contrôlent notre réponse au stress.
Lorsque qu’une forte pression pointe le bout de son nez, les glandes surrénales produisent de l’adrénaline et de la noradrénaline, qui nous préparent à nous battre ou à courir pour sauver nos vies, comme nous j’en ai parlé plus haut.
Ces hormones contrôlent l’activité du cerveau, du lobe frontal analytique au cerveau reptilien, amenant les muscles à recevoir plus d’oxygène et de sang, et la pression artérielle augmente, tout comme la glycémie.
Le cortisol est constamment présent dans notre sang, les taux sont les plus élevés le matin et les plus bas au milieu de la nuit et ont de nombreux effets importants.
Il affecte le système nerveux, notre humeur, nos pensées, nos souvenirs et notre capacité à nous concentrer.
L’hormone augmente la glycémie et la tension artérielle, protège les cellules des effets d’une trop grande quantité d’insuline et aide à créer des battements cardiaques réguliers.
En préventif, soyez à l'écoute de ces signes.
Difficile de se lever les matins
Manque d'énergie, sensation de fatigue permanente. Surtout en matinée et soirée.
La libido en sommeil
Vous ressentez de forte envie de sucre, surtout l'après midi et le soir.
Vous avez envie de sel.
Beaucoup d'anxiété, de peur, de dépression.
Infections récurrente.
L’un des meilleures façon pour se prémunir est d’avoir une bonne hygiène de vie. Une alimentation saine et suffisante, faire de l’activité physique sous n’importe quelle forme. Mais également penser à faire des choses qui ont un impact direct sur votre mental, par exemple pour moi, c’est ma petite lecture du matin en prenant mon petit-déjeuner.
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[…] la vie d’un homme, il peut arriver parfois des » pannes », liées à la fatigue, au stress, aux préoccupations diverses de la vie ou à des problèmes avec sa […]
[…] Généralement, les régimes alimentaires ne suffisent pas et sont voués à l’échec s’il n’y a pas un vrai travail de fond derrière ça. Notamment sur les émotions et la gestion du stress. […]
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